Tradition et Modernité ne sont pas incompatibles...
"Notre identité et la qualité de notre huile sont les fruits de notre terroir."

La Coopérative Oléicole de la Vallée des Baux a choisi OLÉIGEST

Mme Suzy Ceysson      La politique qualité étant une exigence incontournable pour rester présent sur le marché international, la nouvelle direction du moulin a décidé de se doter des moyens informatiques pour faire face aux contraintes de ce marché.
Nous avons demandé à Madame Suzy CEYSSON, Directrice de la COOPERATIVE OLEICOLE de la VALLEE DES BAUX à MAUSSANE-LES-ALPILLES (13520) de nous parler de cette expérience.

Pourquoi le conseil d'administration a-t-il pris la décision d'informatiser le moulin?

Le moulin à huile date de 1660. Devenu coopérative en 1924, il n'a cessé, sous l'impulsion d'abord de Charles PIQUET, puis de Jean-Marie CORNILLE, d'évoluer. C'est, aujourd'hui, le plus important de France, par les tonnages d'olives triturées et la quantité d'huile produite. A titre d'exemple, le moulin commercialisait 3500 litres par mois en 1988. Ce chiffre était porté à 12 500 litres en 1995.
Les premières phases de modernisation remontent aux années 80. Elles ont permis le doublement de la capacité de fabrication et de stockage. Mais la méthode de fabrication reste volontairement traditionnelle.

La gestion est devenue très complexe, à cause du volume traité et des contraintes des législations françaises et de la C.E.E. Notre activité est soumise en permanence à contrôles par des organismes publics tels que la S.I.D.O. (Sté Interprofessionnelle des Oléagineux) Peu de monde, y compris chez nos coopérateurs, s'imagine le volume impressionnant d'états de contrôles et de statistiques que nous sommes tenus d'établir, à partir de nos 6 000 bons d'apports, 15 000 bons de retrait, 20 000 factures, 1 100 comptes coopérateurs gérés et générant plus de 100 000 écritures comptables par année!

Notre établissement devait se doter d'outils performants permettant de gagner du temps dans les opérations administratives.

Nous devons nous donner des armes pour défendre notre authenticité face à une concurrence effrénée et souvent déloyale. La rigueur de notre gestion informatisée est un atout, tant pour nos coopérateurs que pour nos clients.

Quelles ont été les démarches que vous avez dû accomplir pour cette informatisation ?

Après une première expérience d'informatisation infructueuse (manque de fiabilité) nous avons cherché s'il existait d'autres progiciels pour notre gestion. Nous n'avons rien trouvé de satisfaisant, nos besoins étant bien spécifiques. Nous avons donc demandé un audit à la FEDERATION REGIONALE DES COOPERATIVES AGRICOLES PROVENCE-ALPES-CÔTE d'AZUR, afin de nous aider à rédiger un cahier des charges et nous avons ensuite procédé à un appel d'offres. Nous avons reçu 17 propositions.

Votre choix s'est porté sur le cabinet d'ingénierie DAMICO, de Maussane, pourquoi?

Son expérience dans le développement de logiciels, sa compétence en gestion de projets importants (hôpitaux, C.E.A...), sur lesquels nous avons enquêté, nous ont convaincu.

Ensuite, parce que Monsieur DAMICO est, à ses heures, exploitant oléicole. Il a montré un intérêt réel pour notre métier et porté sur notre projet un regard de passionné. Il a immédiatement saisi le niveau de nos besoins et a toujours été disponible.

Comment s'est passée cette installation ?

Le travail a été réalisé en collaboration avec l'Union des Groupements Oléicoles (UGO) et la Société Interprofessionnelle des Oléagineux, Protéagineux et Cultures Textiles (SIDO) pour harmoniser les besoins réciproques. La simplification des contrôles apportée par ce nouveau système ont retenu l'attention de ces organismes. M. ARGENSON a attribué à cette opé-ration le caractère pilote, estimant qu'elle pouvait intéresser d'autres moulins à huile.

De plus, la mise en place, testée en temps réel sur la campagne 95/96, a été plus rapide que prévu. Nous avons pu envoyer nos demandes d'aide au C.E.A.O. en un temps record : Toutes nos déclarations de récolte étant sur une simple disquette !

Le logiciel, très convivial, a permis une bonne adaptation de tous, et la transition entre l'ancien et le nouveau système s'en est trouvée plus aisée.

Quel bilan pouvez-vous tirer de cette nouvelle façon de travailler après plus de 5 années d'utilisation ?

Je suis très satisfaite des améliorations des conditions de travail et de gestion apportées par OLEIGEST, allégeant d'autant nos charges administratives.
Nous pouvons suivre très facilement toutes les étapes de notre activité, de la récolte des olives jusqu'à la vente de l'huile, avec une rigueur sans faille. Nous continuons de faire évoluer OLÉIGEST à chaque campagne. il a été conçu dès le départ pour nous aider à répondre aux charges d'une Appellation d'Origine Contrôlée (A.O.C)., que nous avons obtenue dans la Vallée des Baux, afin de préserver et mettre en valeur notre identité et notre savoir-faire.

Cette rigueur, parfois mal perçue, répond aux exigences du marché et sert notre réputation.
Les coopérateurs bénéficient, aussi, d'un meilleur service (clarté pour leur propre gestion, auto-contrôle).
Mais, je tiens à les rassurer en leur affirmant que le moulin Jean-Marie CORNILLE conservera ce caractère familial qu'il a toujours connu et qu'il ne trahira jamais l'esprit de notre village.
Nous sommes des gens de terroir et tenons à le rester. Je suis très satisfaite des améliorations des conditions de travail et de gestion apportées par OLEIGEST, allégeant d'autant nos charges administratives.

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